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estuaire

  • SERPENT DE MER

    a-serpent.jpgIl parait que cette chose est une oeuvre d'art! sic.

    On savait que l'art contemporain se fout parfois de la gueule du monde, mais là avec "estuaire 2009", biennale d'art contemporain au budget colossal de près de 8 millions d'euro (en pleine crise), on atteint des sommets.

    Au nazairland, un simple projecteur comme on en trouve dans toutes les discothèques, projetant un cone ou d'autres formes au sol, est considéré comme une oeuvre!

    Un simple balancier, fixé sur une ancienne carrière d'exploitation du sable en Loire, et on nous parle du temps qui passe, de la vie qui s'égrenne au fil de l'eau...

    Et ce tube, grosse canalisation d'extraction du sable de la Loire, repeint en rouge devient un serpent.

    Pire que les "oeuvres" en elles mêmes, c'est le discours pompeux qui est fait autour qui est le plus insupportable. En passant à proximité, le magnéto nous diffuse un message de 2 minutes autour du serpent qui sort de l'eau tumultueuse, des remous de la vie, etc... une pure connerie.

    On aura aussi vu il y a 2 ans au grand café du nazairland, un tas de feuilles, une échelle contre un mur et autres objets de la vie courante que l'on nous présente comme élucubrations artistiques.

    Si ces pseudo oeuvres n'avaient pas de coût pour les contribuables, on pourrait en rire, mais à coups de subventions et de bobos ébaïs crachant l'argent public via des chèques pleins de zéros, on peut se dire que l'on se fout de la gueule du monde!